High Rise

“god i want to feel again. ” & C'est inquiétant, Kip qui disparaît. C'est inquiétant, August qui s'inquiéte. T'aimes pas ça et tu sais pas comment aider. Tu sais pas quoi offrir d'autres, que toi et tes bras en soutiens mutuel. Parce que tu ne crois pas que tu pourrais faire comme lui et courir partout à la recherche de votre ami. Pas aujourd'hui. Trop mal aux genoux, trop mal partout, mal à la vie des abus matinaux. Dormir n'as rien fait passer, fixer le mur et reprendre une douche non plus. C'est la violence plus que tout le reste, qui t'as mise hors de toi-même. Et surment qu'il s'inquiète aussi, ton gardien, à peur que cette visite te fasse faire des conneries auxquelles tu nee pensais même pas avant. Shameless quand il te demande ''si t'as besoin de quelque chose". Oui, t'as besoin de ton ami. De ton ami et qu'il dorme ici. En quelques mots, il comprend, il dit oui. Il est habitué à force, avec toi, aux phrases courtes et aux mots découpés au couteau et aux gestes pour se comprendre. Tu le vois dans ses yeux, qu'il est mal. Sauf que t'as pas la force de le rassurer. Que tu lui en veut un peu, mais qu'en même temps non. Trop d'émotions. Un cocktail explosif et ton ami qui manque à l'appel. C'est trop de bordel pour une seule journée. Tu sautes sur tes pieds quand son message résonne sur ton portable en vibrations joyeuses. Dans la cuisine ton chien de garde se repose dans le fond de sa chaise après avoir faire un mouvement vers la porte et vers sa ceinture, se ravise quand il te voit accourir, le sourire en moins juste parce que ton corps fait encore mal de ce matin, de ce rendez-vous surprise moyennement plaisant pour lequel il t'avait réveillée. Les coups traumatiques qui restent imprégnés dans le fond du crâne. De chaque fois qu'on bougera la main près de ta gueule trop rapidement, tu te recroquevilleras, protection à défaut de pouvoir mordre comme la chienne que t'as déjà été, que tu redeviendrais peut-être.

Sous ton petit coup de vent, sous le regard attentif de ton pitbull à deux pattes, t'ouvres la porte, prend qu'une demie seconde à dessiner ton ami, juste t'assurer que c'est bien lui avant de lui sauter dans les bras. Les tiens qui s'enroulent derrière sa nuque et tout ton petit corps qui vient se presser à lui. Parce que fuck tout, fuck tout le monde. Ses excuses qui se perdent contre ton épaule et ton hoodie rose qui l'habille. " D'accord." Que tu te contentes de répondre avant de desserer ton étreinte. Simplement pour attraper sa main et le faire entrer, la porte qui claque derrière vous, qu'il se chargera de reverouiller. Regard mauvais lancé au passage quand t'entraînes ton ami jusqu'à ta chambre, la porte que tu fais de nouveau chanter violemment dans un grondement sonore digne de la cris d'adolescence jurant avec ta douceur florale. Ton corps-plume qui tombe dans le lit, y entraînant le garçon dans un rire. Tant pis s'il tombe par-dessus toi, qu'il t'écrasse un peu. C'est un écrasement agréable. Ce genre de pression qui coupe juste assez le souffle pour casser l'anxiété et faire grogner de bien être. Et tu rigoles trop fort sous son poids, juste pour que le canidé t'entendes dans cette rage sourde que tu ne sais pas comment cracher autrement qu'en jetant la faute sur lui.



 

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