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Staring at her and thinking - Brandy Empty Staring at her and thinking - Brandy

Mar 9 Fév - 23:50


Staring at her and thinking
@Brandy Bercovici & Clochette


La musique d’une vidéo Youtube nommée « Old Songs but remix » irradiait sa chambre d’une ambiance étrange, douce-amère, exactement comme elle.

Allongée sur le dos sur son lit, les pieds battants dans le vide, ne portant rien d’autre qu’une serviette nouée autour de son corps mince, Clochette rêvassait. En bas, elle sentait le fumet de la cuisine de sa mère remonter lentement jusqu’à elle. La mère Burton devait s’activer aux fourneaux depuis une bonne heure, remplissant parfaitement son rôle de mère au foyer pendant que Clochette n’en foutait pas une et que le père Burton était occupé au salon, à réparer une table, ou la télé, elle ne savait pas trop. Tout ce qu’elle savait, c’est que toute la maison devait être nickel pour elle et sa mère n’aurait pas supporté qu’elle pose son regard clair sur un objet défaillant ou mal agencé. Tout pour Emy, tout pour sa fille, la prunelle de ses yeux, son joyau.


Clochette était bien consciente de la chance qu’elle avait, au Purple, elle ne côtoyait pas seulement des portefeuilles sur pattes capable de ne faire que trois choses : boire, loucher sur les jambes interminables et les poitrines rebondies des danseuses et parler de leurs actions en bourses, des dividendes, du cours de la bourse, de tous ces chiffres que Clochette ne comprenaient pas. Il y avait aussi le bas du panier, ceux qui avaient toujours dû lutter pour survivre, se battre pour récupérer les miettes si miettes il y avait. Clochette était pile au milieu. Ni riche, ni pauvre mais extrêmement privilégiée. A pouvoir rentrer chez elle tous les soirs, à ne pas avoir à s’inquiéter pour le loyer, les charges, la nourriture. Elle aurait toujours un toit, et pas des moindres.

Un étage complet à vrai dire, un salon où son père avait installé une télé et un petit canapé lit, sa salle de bain qui lui servait également de labo où c’était tout son trafic entreposé, toujours en marche, toujours une machine qui compressait, moulait, fumait. Parce qu’il ne fallait pas que la production ne ralentisse, il ne fallait pas décevoir Marion, il fallait perfectionner ses recettes. Et pour ça, les filles au service des H étaient des cobayes parfaits.

Celles qui achetaient chez Clochette se voyaient souvent assaillies de questions indiscrètes sur leur bien-être. Elle était en constante recherche d’amélioration, de perfectionnement. Il fallait augmenter la durée des effets, réduire les effets secondaires… Rajouter un peu de ça, enlever de ci… Ses anciens camarades de lycée avaient bien fait l’affaire quelques temps mais ce n’était plus suffisant. La plupart avaient grandi et refusaient de prendre de la drogue expérimentale. Ils trouvaient même souvent ça dangereux… Clochette les rassurait comme elle pouvait mais se retrouvait bien vite limitée par le nombre de personnes convaincues que lui servir de testeurs était sans danger. Alors elle était passée aux prostituées, enfin, celles qui le voulaient bien. Ironique.


A vrai dire, Clochette n’était pas malfaisante. Sa drogue était plus addictive que n’importe quelle autre mais n’était pas plus nocive et en la prenant, certaines oubliaient leur quotidien et des mouvements et des actes qui leur paraissaient horribles passaient comme une lettre à la poste. Et Clochette adorait ça. Les observait souffrir ou adorer ça, les observer réagir, se sentir comme la maîtresse de tout ce petit monde à en tirer les ficelles, décider ce qu’elle allait bien pouvoir apporter comme modifications sur le marché des drogues, peut-être revisiter le LSD, qui savait ?


Aussi jouissif cela était, son deuxième travail qui consistait à rester debout derrière un bar pour servir des cocktails et des shots était éreintant. Elle était sortie de la douche depuis une quinzaine de minutes et sa mère n’allait pas tarder à l’appeler pour manger et elle n’était même pas encore habillée.

Finissant par se lever et s’étirer, faisant craquer ses muscles au passage, elle jeta sa serviette encore humide sur son lit et ouvrit ses placards, en sortant une culotte de coton gris chiné, un shorty de pyjama en satin noir et un débardeur moulant noir. Elle n’aurait jamais porté ce genre d’accoutrement au Purple. Jamais sans soutien-gorge et au moins avec un push-up et toujours avec des habits qui accentuaient un peu, le plus possible, ses formes. Parce qu’elle n’en avait pas. Ou presque pas.
Clochette n’était pas plate mais sa poitrine était bien ridicule en comparaison avec celle imposante des danseuses vedettes. Elle était maigre, tellement frêle qu’elle menaçait presque de se briser à chaque mouvement. Et pourtant, Clochette était un concentré de puissance capable d’imploser, ou d’exploser, sur commande.

Toutefois, elle sût se retenir durant tout le repas, sa mère la questionnant sur son travail, sa vie, s’inquiétant sincèrement pour sa fille, Clochette ne répondant que par monosyllabes ou onomatopées désintéressées. Parce qu’elle s’en fichait. Parce qu’elle pensait à Brandy.


Brandy, surnommée Bran par Clochette, la seule amie qu’elle avait réussi à se faire dans son monde, ou plutôt la seule qu’elle supportait. C’était étrange, de les voir bien s’entendre, premièrement à cause de la barrière de la langue, Clochette était bien la première à s’agacer vite quand on ne la comprenait pas, et pourtant… Et pourtant, elle avait fait des efforts, avait même appris quelques rudiments d’anglais à Brandy, et quand on les voyait à présent ensemble, on se demandait comment tout le monde était passé à côté d’un duo aussi évident. Clochette était horrible, méprisante, à tout prendre de haut, hautaine avec tout le monde, et elle œuvrait à façonner Bran à son image. En faire une reine, en faire une puissance de la nature, à lui faire comprendre qu’elle était bien plus belle, bien plus intelligente que toutes les autres blondasses qui auraient tout fait jusqu’aux pires crasses et manipulations pour attirer un temps soit peu l’attention de Marion. Des têtes vides qui étaient plus occupées à laisser d’autres parties de leur corps se faire remplir, des trainées, vulgaires qui ne faisaient pas partie des couteaux les plus aiguisés du tiroir qui pensaient certainement être « différente » aux yeux de Marion, être « celle qu’il allait choisir », avec qui il allait finir ses jours bien sagement, avec une villa sur la côte, des pyjamas assortis et un labrador chocolat. Imaginer le vide intersidéral entre les oreilles de ce genre de filles faisait toujours sourire Clochette. Elles planaient tellement haut que la chute allait être douloureuse, sans doute fatale pour certaines…
Mais heureusement, Bran avait un cerveau en état de marche et Clochette, aussi surprenant que cela pouvait paraître, l’appréciait beaucoup, peut-être même un peu trop.


Quand ils eurent finit de manger, ses parents, comme à leurs habitudes, se calèrent devant la télé. Elle savait bien qu’ils ne bougeraient pas de sitôt et même si c’était le cas, ils seraient bien trop sages et soumis à leur propre fille pour s’aventurer à l’étage. Les deux jeunes filles jouiraient d’une tranquillité totale et l’étage était totalement équipé pour les recevoir. Canapé, télé, consoles, jeux, frigo, bières, alcool, drogues…

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Staring at her and thinking - Brandy Empty Re: Staring at her and thinking - Brandy

Jeu 11 Fév - 21:27

“Staring at her and thinking ” &

C'était rare, depuis décembre, que tu pouvais aller chez des amis. Ta gardienne était une grosse râleuse, un gros moche, surtout. Tu pouvais inviter des amis à la maison, mais pas tout le temps et pas n'importe quand. Et surtout pas s'il était de mauvaise humeur, comme le plus gros des bébés mafieux du monde. Dérogation spéciale pour aller chez Emy. Une fois. Rien qu'une fois et il avait fallu que tu sois terriblement gentille. Que tu lui fasses des repas, que tu flattes dans le sens de son pelage, que tu rigoles à ses blagues que tu ne comprenais pas pour gonfler son égo. Acheter la paix, qu'on disait. Tout ça pour une petite nuit de ce qui goûtait la normalité. Sûrement parce qu'Emy faisait aussi partie de H et qu'il l'avait avertis, de ne pas t'abîmer, de ne pas t'aider à t'échapper, des trucs comme ça. T'avais beau lui répéter, à ton goêlier, que tu voulais pas partir, parce que que t'aurais nul part où aller, que tu ne pourrais rien faire d'autre. Il te croyait pas. Aussi faut dire que tu n'avais pas les mots pour élaborer sur le pourquoi du comment, tu ne partirais pas en cavale. Si tu voulais ses moments hors de la maison et loin de lui, c'était simplement pour que ta vie ait quelques encres, ci et là. Morceaux d'un quotidien banal que tu volais à grandes bouchées pour tenir et ravaler les larmes qui parfois remontaient sans te demander ton avis. L'adolescence, les hormones, l'isolation, le trafic humain, toutes autant de raison d'en devenir émotive. Au choix, t'aurais peut-être préféré qu'on te vende à un seul homme plutôt que d'en passer au gré des envies du squelette. Quoi que, non. T'en prendais milles, plutôt que d'être prise chaques jours avec un homme comme le géant blond qui au bon matin t'avais arrachée à ta douche pour te brutalisée avant de te baiser durement. Mieux, t'aurais préféré qu'on t'offre à une fille comme Emy. Sauf que ça, ça relèvait du rêve qui ne se produirait jamais. Sauf ce soir. Juste ce soir.

Ton bourreau avait tout de même les sourcils froncés que tu prennes trop de temps dans ta douche, que tu t'enroules dans ta crème à la vanille, que tu maquilles finalement ton visage, que t'enfiles un truc mignon mais confortable. Un petit haut pourpre en dentelle, dévoilant une partie de ton ventre et un sweat-pant noir avec tes baskets. T'étais pas non plus accoutrée comme si t'allais à un date. Tu ne comprenais pas pourquoi ça le faisait chier. Peut-être qu'il était juste nerveux. Sauf qu'il faisait l'ours, grognait et repoussant une pomme de terre dans son assiette, du repas que t'avais pris la peine de lui préparer pour qu'il ne change pas d'avis. Te jetant un regard mauvais tout descendant le reste de sa bière. Vos yeux qui se fixent et les autres filles qui s'en fichent royalement, de vos petites batailles. " Quoi ? " Que tu lui demandes, le plus doucement possible, même si t'as envie de lui cracher à la gueule. Lui demander c'est quoi son putain de problème, renverse son assiette sur sa tronche de con. Lui dire que tu le hais, qu'il te gonfle, qu'il sert à rien, qu'il te fait chier à toujours être chaud puis froid, à ne jamais t'aider à savoir sur quel musique il voulait que vous dansiez. À pas savoir pourquoi il boudait parce que toi tu passais la soirée et la nuit chez Emy. Il fait non de la tête. Non pour que t'oublies, non pour que t'arrêtes, mais à force de respirer le même air que toi, il te connait un peu non ? Tes doigts fins qui glissent sur sa main en une caresse qu'il ne réalise pas tout de suite, parce que peut-être que tu l'as trop habitué à tes contacts papillons qui deviennent naturelles pour vous, mais pas pour le reste du monde. " Fâché ? " Que tu questionnes encore, sursautant d'un petit hoquet quand il rejette brutalement ta main que tu ramènes contre ton coeur rejoindre l'autre. "Non." C'est tout ce qu'il lâche. Parce qu'il sait que ça ne sert à rien de te faire des phrases dont tu ne comprends pas le tiers. Il en sait trop, c'est presque chiant. T'as hâte que son mandat soit terminé, qu'il te lâche. T'as terriblement peur aussi.

Parce qu'il prend soin de t'aider à enfiler ton manteau, de t'ouvrir la porte de l'appartement. Sauf que toi t'as quand même fait tout le repas et desservis la table, nettoyé la cuisine et fait la vaisselle avant de finalement pouvoir partir. Et qu'il te conduisait tout de même jusqu'à la maison des parents d'Emy devant laquelle il se stationne tandis que t'attrapes ton rose derrière. Celui qu'il a vérifié, pour voir ce que t'emmenais. "Merci." Que tu lui souffles alors qu'il joue l'iceberg, pince ses lèvres ensemble, fixant devant. Que tu te penches, pour déposant un baiser sur sa joue et qu'il t'arrête en chemin, des deux doigts contre ta bouche qui disent non et tes grands yeux qui le fixent, apeurée. Parce que tu ne comprends pas pourquoi il est comme ça et que ça t'inquiète. Qu'il ne fait rien pour te rassurer, toi et ton ventre qui se serre de se demander si t'as fait un truc de mal. Si tu devrais pas écrire à Emy pour lui dire que t'annules et rester avec lui. Sauf que rester avec lui qui continue de faire la gueule, ce sera pire. "Désolée... Je... À demain." Tu quittes sa voiture, le sac sur tes épaules et le coeur un peu gros, va falloir oublier. L'oublier lui et tous les scénarios catastrophes que faisaient naître son comportement.

Heureusement, Emy a peut-être ce qu'il te faut. Tu files vers la maison, cognant timidement avant d'ouvrir la porte. Les parents sont devant la télé et c'était trop doux pour qu'il t'entende. Tant pis, tu retires tes chaussures avant de monter à l'étage comme elle a dit. Le nez en premier, qui cherche la chambre d'Emy. Balançant ton sac par terre et ne retirant même pas ta veste avant de sauter sur elle, dans son lit, pour venir l'enlacer. Un peu trop enjouée. Un bon million d'années que t'avais pas eu un sleepover avec une amie. " ALLO ! " Que tu chantonnes avec ton accent, avec un peu trop de joie en allant plaquer un bisou sur sa joue, en collant à elle comme un petit bébé koala. Pour cacher comment t'avais peur d'avoir des problèmes même s'il faisait comme si non. Et aussi parce que tu n'avais pas le vocabulaire pour la remercier de cette soirée qui goûtait "la vie normale". Outchie.


 
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Staring at her and thinking - Brandy Empty Re: Staring at her and thinking - Brandy

Jeu 11 Mar - 18:23


Staring at her and thinking
@Brandy Bercovici & Clochette


Liberté : nom féminin désignant la situation d'une personne qui n'est pas sous la dépendance de quelqu’un (opposé à esclavage, servitude), ou qui n'est pas enfermée (opposé à captivité).
Insolence : manque de respect, effronterie.

Une définition de ces deux termes à la fois aurait tout simplement pu être une photo de Clochette. Finalement habillée qui n’était descendue de son château tout en haut des escaliers uniquement pour manger.

A y écouter sa mère, son Emy n’avait aucun problème. Elle était juste un peu secrète, un peu impudente, effrontée, comme une ado de son âge. A l’entendre, on aurait pu penser se retrouver devant une gamine de 18ans tout à fait banale qui ne cachait rien d’autre que son journal intime et quelques cigarettes dans le tiroir de sa table de nuit.

A y écouter son père, il se doutait bien qu’elle cachait des choses, mais lui non plus n’était pas plus inquiété que ça. Son Emy était bien trop pure, bien trop blanche pour dépasser quelles limites que ce soit. Elle n’aurait jamais rien fait de dangereux, que ce soit pour elle ou pour les autres, elle ne chercherait pas à se démarquer.

Il avait bien raison sur ce dernier point. Clochette ne cherchait ni à se démarquer, ni à se fondre dans la masse à vrai dire. Et pourtant, on la remarquait. On la remarquait et elle en était contente, parce que cela se produisait sans qu’elle le cherche. Elle qui était obsédée par la puissance, elle qui aurait pu vendre son âme pour pouvoir être un jour, une des grandes, une de ceux qui prenaient les décisions, qui tenaient les vies humaines au creux de leur mains rendues lisses par le passage incessant des billets verts et la caresse brulante de la peau des filles de petite vertu qu’il payait pour un peu de compagnie tout en haut de leur tour d’ivoire.

Elle aurait tué, elle aurait tué de colère, elle aurait tué de chagrin, elle aurait tué d’amour. Ses parents avaient tort. Mais qui pouvait décemment les blâmer ? Clochette prenait chaque question pour une agression, refusait de répondre, s’énervait avant de se ruer en haut et de claquer la porte. Que Dieu bénisse le système d’aération de l’étage pensait-elle souvent quand elle roulait ses joints ou utilisait sa presse à pilule.

Quand Bran montra enfin le bout de son nez, elle ne prit pas la peine de descendre la chercher. Pas parce qu’elle ne tenait pas assez à elle ou par manque de respect mais plutôt parce que, pour elle, le rez-de-chaussée n’était qu’une étape, pas assez importante pour s’y attarder. Il n’y avait que les silhouettes de ses parents dessinées des projections de lumière de la télé. C’était l’étage le plus important.

Elle n’eut même pas le temps de se lever pour la saluer cependant, la jeune femme se laissa volontiers à demi écraser par Brandy, l’entourant automatiquement de ses bras graciles, un sourire franc placardé aux lèvres.


Elle ne souriait pas beaucoup Clochette, presque jamais, ou alors des sourires suffisants, hautains, des sourires qui voulaient tout simplement dire qu’elle allait à peine attendre le départ de la personne à qui elle souriait pour se foutre de sa gueule, et parfois, elle ne se donnait même pas cette peine et la descendait plus bas que terre. Parfois d’un simple regard, parfois de ses mots.
Elle était comme ça Clochette, invincible. Ni musclée, ni même particulièrement forte pour se battre, mais invincible. Invincible parce qu’elle était déroutante, parce qu’elle était puissante, trop, beaucoup trop pour les épaules maigres d’une gamine de 18ans.
Rendant son baiser à son amie, elle plaqua ses lèvres deux fois, une fois sur l’arrête de sa mâchoire, la deuxième fois en plein milieu de sa joue, un baiser retentissant, bientôt rejoint par son rire.

Brandy était bien la seule avec qui Clochette était aussi décomplexée. Seule amie, seule personne avec qui elle était gentille. Pas même avec Kip, pas même avec Marion et certainement pas avec ses parents.

Se redressant sur les coudes, elle s’attela à défaire sa veste, ses doigts se promenant sur ses épaules sans même qu’elle n’y fasse attention, à bien des milliers d’années lumières de ce que ce geste pouvait signifier.



« Attend, enlève ça tu vas crever de chaud. »




Balançant la veste par-dessus leur corps, se fichant bien d’où elle allait atterrir, elle savait que son sol était propre et Bran savait pertinemment comment elle était.



« Tu veux boire un truc beauté ? »



Clochette travaillait s’en même s’en rendre compte à transformer Brandy. A son image. Une adolescente suffisante, supérieure, sûre d’elle, un peu trop certainement. Beaucoup trop. Clochette était belle, elle le savait. Il n’y avait que devant Kip que cette certitude s’ébranlait. Brandy était belle, elle se devait de le savoir.

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