High Rise

Mon essentiel
âge 37 ans // statut familial et civil Célibataire // occupation Sergent, chef d'équipe de patrouilleurs // dans la ville depuis Sa naissance // groupe Badass // thème musical ICI // pourquoi avoir emménagé ici, et depuis quand ? Il ne se rappelle plus vraiment du jour où il a posé les pieds au square mais arrive a se remémorer très limpidement l'effondrement de l'année dernière et tous les dégâts matériels que ç'a pu causer. //  quelle est la rumeur qu'on entend le plus sur toi ? "Il est beau et tout mais à ce qu'il paraît il crie comme une fille !" // as-tu payé ton loyer ? Rubis sur l'ongle ! //

Deux ou trois choses que tu sais de moi
Il se fait appeler depuis très longtemps par son deuxième prénom: Hunter. Il déteste le premier parce qu’il sonne comme les cris de son père lorsqu’il était enfant. || Le flic a longtemps été indifférent aux liens avec sa petite sœur mais entretient de bonnes relations avec elle depuis qu’ils sont adultes. || Hunter ne parle quasiment jamais à ses parents et évite leurs invitations quand il le peut mais n’arrive jamais à échapper à Thanksgiving, Noël et les anniversaires des deux concernés. || Déteste la paperasse qui lui fait perdre son temps. Depuis toujours, il préfère nettement évoluer sur le terrain. || Fait la collection des tout premiers comics Marvel et n’a jamais arrêté d’acheter des figurines de dinosaures, doit en posséder des centaines aujourd’hui. || N’a jamais supporté le film The Grudge et frissonne rien qu’à l’évocation de ce dernier. || Gagne quasiment toujours aux jeux de grattages / paris en tout genre / loterie. || A gardé une âme d’enfant mais sait être complètement responsable quand il le faut. || Est encore plus loyal qu’un chien. || Têtu et buté, croit avoir toujours raison. Et quand il n’a pas raison, il n’a pas tort non plus ! || Récemment, s’est lentement laissé aller à croire qu’il pourrait avoir la vie de monsieur tout le monde avec une femme bien. Une petite blonde aux traits pulpeux et ravagée par la religion qui lui avait transmis l’idée selon laquelle il fallait qu’elle devienne mère avant ses 30 ans, tout juste après s’être fiancée.

Sinon, moi c'est Makexwish
comment tu nous as trouvés ? C'est la famille    // tu nous aimes bien ? Je sais pas trop    // inventé ? scénario ? pré-lien ? Ce fut un scéna, il y a longtemps.  // Avatar choisi Dieu. (Jensen Ackles) //crédit des icons Mariecolorsx #Tumblr

1. L’amertume fut dans les souvenirs de Hunter le goût le plus prononcé, elle ressemblait à l’amour manquant de ses parents et l’amitié délaissée de ses semblables. L’un de ses géniteurs, son père était, la plupart du temps, absent mais il rattrapait ses moments d’invisibilité par des gestes trop fréquents dont la paume restait toujours ancrée contre la peau vieillie d’une joue barbue. Il y avait aussi la sonorité grave de sa voix rauque qui continuait de résonner dans l’esprit du trentenaire, répétant incessamment que son fils était certainement une erreur, un bon à rien auquel il n’aurait certainement jamais confiance, présumant son idiotie comme si la clairvoyance avait été l’une des capacités cachées du vieux. Hunter n’était pas un féru de l’éducation traditionnelle, il préférait nettement passer ses journées à griffonner quelques formes insidieuses contre les pages blanches de ses cahiers de cours tristement déchirées à chaque fois que la maternelle tombait dessus.
Elle, était du genre naïve, suiveuse plutôt que meneuse et craignait, comme son fils, le vrombissement des claques, les hématomes apparents et la douleur qui en découlait. Pourtant, Hunter avait toujours cru que le but de la parentalité était de protéger, d’aimer jusqu’à n’en plus pouvoir et il fut bien désarçonné quand les mots attendus n’étaient jamais prononcés. Ils étaient stricts, assez pour brider un enfant, l’assécher de la joie de vivre qu’un gosse devait avoir habituellement et c’était ce que Hunter ressentait en devant jouer un rôle auprès de ses géniteurs. Il finissait néanmoins toujours par redevenir le cancre de la classe, celui qui faisait rire la plupart de ses camarades sans jamais laisser entrevoir de la noirceur qui stagnait au fond de ses yeux clairs.

Ça a finit par le bouffer, faire de lui un gamin tourmenté, remplit d’une haine et d’une colère qu’il n’a jamais su contrôler. Toujours sur la défensive, la cours de récréation devenait intempestivement un ring de boxe où les mains toujours trop frêles des gamins se mêlaient à des actes d’adultes, des bagarres qui finissaient souvent mal et qui menaient à des heures de colle ainsi que des exclusions. Son père lui répétait avec hargne la honte qu’il pouvait bien éprouver de lui tandis que sa mère acquiesçait, tranquille et silencieuse dans un coin de la maison qui faisait de la vie de l'enfant un enfer quotidien. Il finit par y croire et par y songer toutes les heures de tous les jours. Son père avait raison, il n’était qu’un bon à rien, n’arriverait à pas grand chose dans la vie et il était la source du mal qui les rongeait tous les deux. La culpabilité l’assomma et il pouvait retrouver en un seul regard toute la honte qu’ils pouvaient bien avoir envers lui et ça commençait à le détruire, lentement.


2. C’est seulement à partir de ses onze ans qu’il connut une accalmie soudaine; quand ses géniteurs se préoccupèrent davantage de sa sœur que de lui dans une tourmente tout aussi grande que ce que leur fils pouvait bien leur donner. Elle n’avait que cinq ans mais elle était assez mature pour l’éducateur qui avait posé ses mains perverses sur elle et cet événement marquait la fin d’un calvaire mais le début d’un autre.
Hunter n’avait plus l’attention de ses parents, était dépourvu de règles et de cadre mais étrangement, les cris de son père lui manquaient comme si l’habitude primait sur sa stabilité psychologique. Le gamin était bien évidemment ébranlé par ce qui arrivait à sa petite sœur dont il était plus ou moins proche mais égoïstement, la liberté qu’elle lui permettait de vivre secoua son esprit; assez pour qu’il finisse par s’abandonner à ce qu’il savait faire le mieux: Rien. Sa scolarité ne tenait qu’à un fil, Hunter passait les années de justesse à la grande surprise de tout le monde et se mettait, dans le même temps, à sombrer petit à petit sous le regard aveugle de ses parents.
Le début de tout, le commencement d’un mal dont Fawkes ne se défairait jamais, la sortie de l’école et les bouteilles descendues en cachette derrière l’école. Défiant toute autorité et sans aucune culpabilité, les premières années s’amusaient à faire boire les plus jeunes, les entrainant avec eux dans la décadence la plus totale, se contentant de rire une fois que l’ébriété les prenait. Puis de fil en aiguille, le “jeu” s’était transformé en nécessité et la volonté de retrouver à chaque fois cette plénitude qui permettait à Hunter de se sentir mieux, sans angoisse, sans lourdeur sur les épaules encore un peu trop frêles pour tout ce qu’on voulait y poser. Il engageait volontairement ses amis dans sa chute mais était assez intelligent pour s’isoler quand la situation devenait trop délicate, quand les adultes devenaient trop perspicaces et que l’odeur de leur haleine parlaient un peu trop d’elles-mêmes. Il se cachait, rusait de mensonges et évitait que ses parents, toujours trop occupés avec sa petite sœur, ne s’aperçoivent du problème qui était en train de se créer en son for intérieur.

3.  
Il quitte le cocon familial à l’âge de dix-huit ans et se lança en école de police, pas vraiment au clair avec lui-même avec ce qu’il voulait faire de sa vie. Rien ne l’intéressait vraiment et il ne se trouvait doué pour rien en particulier. Il choisit d’être policier par défaut, croyant que les études allaient être plus simples et moins emmerdantes que les autres. Il se trompait. Elles étaient dures et il n’avait pas décroché de l’alcool, son addiction s'amplifiant d’années en années de surcroît.
Il eut son diplôme de justesse, jouant de sa chance aussi grande qu’étrange et rejoint quasiment immédiatement la police nationale. Une fois engagé, il n’eut aucun mal à se faire une place au sein de l’équipe, apprécié dans un premier temps pour son investissement, son humour dans un deuxième temps fut reconnu par les autres comme un bon moyen d’entente. Hunter était le bon vivant, l’optimiste et le gars un peu flexible qui acceptait n’importe quoi dès qu’il s’agissait de se mouiller un petit peu. Néanmoins, son côté laxiste se fit remarquer bien assez tôt et fut un sujet de discorde avec les autres policiers du département qui se retrouvaient à faire la paperasse que Hunter, lui, délaissait. Malgré tout, il devint un élément important au sein de son équipe et cette fierté le ramena presque automatiquement à ses parents.
Ils s’appelaient de temps à autre, pas longtemps, ne se voyaient qu’aux fêtes importantes et eux, qui avaient été si durs avec le jeune homme, se mirent à soudoyer leur fils pour un peu plus de considération de sa part, leur honte ébranlée. Étrangement, ils étaient devenus de bons et gentils géniteurs, leurs claques et leurs cris semblant s’être envolés d’un seul coup. Lui, ne les avaient jamais oubliés et la rancœur qu’il nourrissait, ancrée au plus profond de son âme, était suffisante pour continuer à les ignorer durant une grande partie de son quotidien.
Il se sentait seul uniquement lorsqu’il rentrait chez lui le soir. Quand, une fois sa journée finie, il passait la porte d’entrée avec la certitude qu’il n’y avait personne à l’attendre et c’était sans doute dans cette mélancolie sourde qu’il se réfugiait une fois de plus dans l’alcool.


4. Boire n’a jamais cessé d’exister chez Fawkes. Il rentrait, ouvrait une bouteille, peu importe laquelle et en buvait au moins la moitié chaque soir. C’était un cercle vicieux, il s’isolait pour se retrouver seul, s’apitoyait sur son sort pour finalement boire à outrance et recommencer le même scénario chaque jour jusqu’à ce qu’il ressente le besoin de boire également en journée. Ses collègues n’avaient jamais refusé la bière en mangeant le midi et quand Hunter en prenait une deuxième, c’était qu’il n’avait pas froid aux yeux. Ça avait fini par dégénérer, l’insistance couplée aux lendemains de cuite forcément palpables et l’haleine éthanolée de Hunter avaient eu raison de lui. Il fut jugé d’abord inapte et ensuite suspendu pour qu’il puisse se soigner avec l’obligation de rejoindre un groupe de soutien du type alcoolique anonyme mais il se réfugia une fois de plus dans le déni le plus total, considérant que son problème était moindre et qu’il n’avait besoin de rien pour arrêter de boire. Il se trompait et la lutte fut plus longue que ce qu’il avait imaginé, semée d’embûches et de personnes qui le jugeaient sans cesse.
Il put réintégrer le département lorsqu’il atteint un mois complet sans toucher à une goutte d’alcool et à sa grande surprise, son retour fut salué par tous ses collègues qui avaient tout bonnement l’air ravis de le revoir parmi eux.

Les tristement célèbres alcooliques anonymes devinrent une seconde famille et c’était en tant que parrain qu’il se retrouvait trois fois par semaine dans ces locaux qui avaient fait de lui ce qu’il était devenu.

5. Dernièrement:
- Il s’est fiancé à Giulia, petite blonde catholique qui voulait une grande famille et qui l’a fait fuir dès que le mot “bébé” avait passé ses lèvres.
- Il fait toujours parti des AA, parrain d'un petit jeune, il essaie de lui donner la motivation d'arrêter de boire tandis que lui se la colle tous les week-end.
- Le célibat dans la peau, il papillonne, séduit absolument tout ce qui bouge et n'osez pas lui parler de fidélité...

Officiellement la première personne validée pour cette nouvelle version, bravo! J'aurais du préparer des cadeaux Très contente de retrouver ta plume fluide et efficace et ce personnage qui s'inscrit si bien dans le lore du Square. On se croise très vite en rp hein ?

Ca y est, tu fais enfin partie des nôtres ! Avant toute chose vérifie que ton personnage est bien inscrit dans les différents répertoires ; une erreur est très vite arrivée. Une fois cela fait, tu peux aller poster ta fiche de liens, ton téléphone et ton instagram pour qu'on soit au courant de tout ! C'est tout bon, tu te lances en rp ? Alors n'hésite pas à vérifier le répertoire des rps libres, comme ça tu t'intègres tout de suite ! A bientôt en jeu, ou sur la CB !