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Elmer MarcellinaOooh, gloria ☼- Messages : 412
Date d'inscription : 22/12/2020
Avatar + (c) : jorge lopez + pumpkinspic3
Occupation : Croque-mort.
Statut Civil : Célibataire.
Les liaisons dangereuses. || Gail
Ven 5 Mar - 22:51
Depuis qu’il avait été kidnappé par d’obscurs malfaiteurs de telle sorte qu’il devait s’échapper par l’ascenseur, Elmer ne le prenait plus. Sa forme physique venait de toute façon en partie du fait qu’il montait toujours jusqu’au 3e avec les escaliers. Il s’était donc naturellement dit que se taper sept étages à pied n’était pas un problème, et ce même s’il se remettait seulement d’une cheville cassée suite à la mauvaise chute de cette nuit là.
Eh ben que pouic les enfants.
Il passa la porte de la cage d’escalier ruisselant, en espérant qu’il s’était pas gouré d’étage et que la demoiselle avec qui il avait conversé par boîte aux lettres interposées comme au XIXe ne lui avait pas raconté des craques. Se redressant, il essuya son front et pénétra dans le couloir du septième. Il passa devant la flopée d’appartements qui appartenaient à la sororité religieuse de la Soeur, devant celui d’Alwin, pour finalement s’arrêter au 709.
Gail Huxley. C’était étrange comme nom.
Après trois coups frappés à la porte, il attendit des secondes qui lui parurent des heures, les mains tordues de nervosité dans son dos alors qu’il affichait la posture la plus détendue et déterminée possible, comme en cérémonie.
Il leva les yeux quand la porte s’ouvrit et la vision lui coupa le souffle.
Oh mon Dieu qu’elle était belle.
Eh ben que pouic les enfants.
Il passa la porte de la cage d’escalier ruisselant, en espérant qu’il s’était pas gouré d’étage et que la demoiselle avec qui il avait conversé par boîte aux lettres interposées comme au XIXe ne lui avait pas raconté des craques. Se redressant, il essuya son front et pénétra dans le couloir du septième. Il passa devant la flopée d’appartements qui appartenaient à la sororité religieuse de la Soeur, devant celui d’Alwin, pour finalement s’arrêter au 709.
Gail Huxley. C’était étrange comme nom.
Après trois coups frappés à la porte, il attendit des secondes qui lui parurent des heures, les mains tordues de nervosité dans son dos alors qu’il affichait la posture la plus détendue et déterminée possible, comme en cérémonie.
Il leva les yeux quand la porte s’ouvrit et la vision lui coupa le souffle.
Oh mon Dieu qu’elle était belle.
InvitéInvité
Re: Les liaisons dangereuses. || Gail
Sam 6 Mar - 23:15
Les liaisons dangereuses
Je fixai l'écran noir de mon téléphone depuis plusieurs minutes, espérant que par la volonté de mon esprit, il se rallume. Mais non. Comme à chaque fois que j'étais en repos, je me retrouvais privée de portable, parce que je ne pouvais plus piquer l'électricité de mon taff. C'était pas croyable cette histoire ! Ah, pour venir réclamer le loyer, il était là le concierge ! Mais pour réparer le bordel causé par une coupure d'électricité y'avait plus personne ! J'étais sûre que Madame Royal était bien tranquille, dans son jaccuzzi, tout là haut. Peu concernée par les doléances du bas peuple, des étages inférieurs. Bordel. Et le pire, dans tout ça, c'est que j'avais utilisé mes derniers pourcentages de batteries pour commander une pizza, parce que j'avais eu la flemme de me bouger pour aller la chercher directement sur place. Je me retrouvais donc à attendre depuis plus d'une heure un livreur qui n'était jamais arrivé, sans possibilité de le harceler pour qu'il m'explique son retard. Vie de merde.
Et alors que la lassitude m'envahissait, quelqu'un frappa à la porte. Il me semble que cela faisait un moment que je n'avais ressenti un tel enthousiasme : la bouffe peut faire des miracles sur le moral des gens. Je me précipitai donc, billet en main, pour aller récupérer mon graal et découvrit un jeune homme de l'autre côté de la porte qui... avait les mains vides. Ou du moins, les mains dans le dos. Mon regard s'accrocha à ses bras, affolé, pour être certaine qu'il ne me jouait pas un tour. En même temps, quel livreur d'amuserait à planquer une pizza derrière son dos ? C'était complètement con comme jeu. C'est donc avec un profond soupire que je relevai les yeux sur ce visage inconnu. « T'es pas là pour ma pizza, je suppose ? », finis-je par ajouter, résignée. Je m'attardai quelques secondes sur ce visage au teint hâlé, encerclé d'élégantes boucles brunes. Il ne me semblait pas l'avoir déjà croisé, sans quoi mon radar de belles gueules l'aurait enregistré. Quoiqu'il en soit, il avait l'air de ne pas être là par hasard, et me fit repasser en mémoire les évènements de cette journée, histoire de vérifier si j'attendais quelqu'un.. mais non. Je restai donc là, silencieuse, à le regarder. Il allait bien finir par me dire ce qu'il me voulait, non ?
codage par aqua
Ouais, la meuf n'a aucune mémoire
- Elmer MarcellinaOooh, gloria ☼
- Messages : 412
Date d'inscription : 22/12/2020
Avatar + (c) : jorge lopez + pumpkinspic3
Occupation : Croque-mort.
Statut Civil : Célibataire.
Re: Les liaisons dangereuses. || Gail
Ven 12 Mar - 14:19
Le regard de la demoiselle n’avait d’égal que la fermeté de sa voix. Il s’agissait visiblement d’une demoiselle que l’on ne faisait pas chier et l’espace d’un instant Elmer crut avoir raison sur le fait qu’elle allait lui en coller une s’il se ramenait chez elle parce que ce n’était absolument pas le genre à s’émouvoir d’un poème d’amour glissé dans sa boîte aux lettres et griffonné de sa propre main. Le poème en question se trouvait toujours dans sa poche, comme une attestation de bonne fois si elle venait à mettre en doute sa parole.
« Pas du tout désolé ! Enfin si tu insistes je peux aller t’en chercher une. »
Il cessa de serrer l’une dans l’autre ses mains tendues de nervosité, et les fourra dans ses poches parce qu’il ne savait qu’en faire. Voilà super longtemps qu’il ne s’était pas senti tout bizarre devant quelqu’un ; en vérité il pensait que c’était devenu chose impossible depuis que Salvador ne faisait plus partie de sa vie parce qu’il l’en avait arraché avant de trop souffrir.
« Je suis le mec qui t’a mis un poème dans ta boîte aux lettres. Je t’ai proposé de passer donc me voilà. Je suis Elmer. Et toi tu es Gail, je suppose ? »
Il lui adressa un sourire encourageant et solaire, à mille lieux de l’anxiété timide qu’il ressentait en cet instant.
« Pas du tout désolé ! Enfin si tu insistes je peux aller t’en chercher une. »
Il cessa de serrer l’une dans l’autre ses mains tendues de nervosité, et les fourra dans ses poches parce qu’il ne savait qu’en faire. Voilà super longtemps qu’il ne s’était pas senti tout bizarre devant quelqu’un ; en vérité il pensait que c’était devenu chose impossible depuis que Salvador ne faisait plus partie de sa vie parce qu’il l’en avait arraché avant de trop souffrir.
« Je suis le mec qui t’a mis un poème dans ta boîte aux lettres. Je t’ai proposé de passer donc me voilà. Je suis Elmer. Et toi tu es Gail, je suppose ? »
Il lui adressa un sourire encourageant et solaire, à mille lieux de l’anxiété timide qu’il ressentait en cet instant.
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