High Rise

âge 18ans, l’envie de vivre, d’exister, l’envie de tout foutre en l’air parfois, de se faire une place et tant pis s’il faut dégager deux trois personnes. Les dommages collatéraux, elle s’en fiche. // statut et orientation sexuelle Hétérosexuelle, ou peut-être bisexuelle? En vérité, elle ne s’est jamais posé la question et la question ne s’est jamais posée. Célibataire. Parce qu’Emy, il faut la mériter, il faut se battre pour elle. Et même le gagnant n’est jamais sûr d’obtenir le trophée. // occupation Petite fille fragile et frêle, petit sourire d’ange et yeux de démons, barmaid au Purple H depuis quelques années, depuis avant sa majorité. Reine des faux papiers et des faux semblants, elle cache bien son jeu. Reine de la poudre, dealeuse de génie fabriquant elle-même ses drogues, propriétaire de son labo improvisé dans sa salle de bain, inventrice de la Poussière de Fée ou Pixie Dust // dans la ville de puis Sa naissance // groupe Badass // thème musical Wicked Games – Ursine Vulpine // pourquoi avoir emménagé ici ? Profondément ésotérique, amoureuse de la puissance, elle aime bien y faire un tour au Square, curieuse.  //  quelle est la rumeur qu'on entend le plus sur toi ? Les plus illuminés l’appellent la Fée des Drogues ou La Sorcière. Il paraitrait même qu’elle a ensorcelé l’héritier de l’empire des H.// as-tu payé ton loyer ? Emy n’habite pas au Square, ses parents y louent un appartement pour quand elle aurait envie de voler de ses propres ailes, envie de stabilité. Mais elle s’en fiche Emy de la stabilité, c’est pas une table. //

pseudo Gérard Menjoui // comment tu nous as trouvés ? Jsuis déjà un parasite depuis longtemps // tu nous aimes bien ? Peut-être // inventé ? scénario ? pré-lien ? Inventé ! //

Clochette

Si on avait demandé aux parents Burton à quoi ressemblait un drogué ils auraient certainement décrit un homme d’une trentaine d’années pieds nus constamment défoncé à force de vivre dans un squat et marcher sur des seringues. Ou alors la prostituée du coin de la rue qui se shoote uniquement pour que ses journées passent plus vite et qu’elle puisse enfin en finir en s’injectant la dose de trop, en avalant un tube de somnifère ou en se jetant du haut du Square. Mais jamais ô grand jamais ils n’auraient pu croire que leur chère petite Emy faisait partie des gens qu’ils décrivaient avec dégoût et répugnance. Emy, leur petit trésor né un matin d’hiver 2003, leur petite poupée aux yeux bleus et aux boucles brunes qu’ils idéalisaient au point de fermer les yeux sur toutes les évidences qu’elle ne cherchait même plus à cacher.


Emy ne leur parlait plus ou presque plus. Ou alors juste pour réclamer un thé laissé en haut des escaliers, jamais plus loin. L’étage de la maison était barricadé, toutes les portes fermées et seule Emy avait les clés. Il y avait important en jeu à vrai dire et la mère Burton aurait sans doute fait un infarctus si elle avait découvert ce qu’il s’y cachait. Mais elle était bien trop brave pour oser répondre à sa fille, pensant sans doute qu’elle y cachait son maquillage, des petits mots écrits par des garçons ou une tablette de chocolat qu’elle avait volé dans le placard. Brave et sans doute aveugle. Le père Burton quant à lui, se contentait de sourire en argumentant sans arrêt que les jeunes devaient bien vivre et qu’Emy avait sans doute des envies de libertés. A 18ans elle venait à peine d’être majeure mais n’avait pas encore le droit de boire. Du moins légalement. Alors il fallait bien qu’elle profite, de ce premier pied posé dans la vie d’adulte avant qu’elle ne se retrouve écrasée sous toutes ses responsabilités. Privatiser l’étage c’était aussi un moyen de saisir quelques miettes d’intimité, elle qui vivait encore chez ses parents.


Ce nouveau job aussi c’était sans doute un moyen de se rebeller. Barmaid dans un club branché, officiellement, elle avait commencé il n’y avait que quelques mois, à sa majorité. Dieu, qu’il y avait nombre de choses que ses parents ignoraient…

Ils ignoraient tout à vrai dire. Tout jusqu’à son prénom. Enfin, toujours nommée Emy sur ses papiers, ce vulgaire mot de trois lettres ne la définissaient plus depuis bien longtemps. D’ailleurs, elle faisait même mine de ne pas entendre quand on l’appelait par ce mot-là. Elle ne répondait qu’à Clochette et ça, ça faisait beaucoup rire sa mère. Si seulement elle avait su…
Clochette, la Fée

Boudeuse, têtue, maladroite, colérique, sexy, sensible, intelligente, courageuse et bien d’autres choses encore, la ressemblance ne s’arrêtait pas là. A vrai dire, elle-même ne savait plus comment le surnom était arrivé mais une chose était sûre, elle ne jurait que par lui. Clochette était parfait pour la décrire et bien plus que son caractère. Les secrets qu’elle gardait farouchement à l’étage faisaient aussi partie du personnage, et quel personnage. Sa mère ne se doutait de rien. Pour cause, quand on montait les escaliers, on tombait d’abord sur un salon improvisé : un vieux canapé récupéré dans un garage d’un des membres de la famille, une télé écran plat posé sur un meuble, quelques consoles achetées par ses parents, rien n’était trop beau pour leur petite Emy. Et même un mini-frigo que sa mère imaginait rempli de canettes de sodas en tout genre. Si elle avait su. Si elle avait osé passer outre les interdictions de Clochette et ouvrir la porte, elle y aurait trouvé quelques canettes de bières et surtout des dizaines d’ampoules pharmaceutiques en verre neutre remplies de liquides. Parfois incolore, parfois bleu, parfois noir, parfois même blanc. Des noms à rallonge : fentanyl, sel citrique, diamorphine, dextropropoxyphène, NRG-2 , 4-methyl-N-ethylcathinone…


Si elle avait eu le courage de s’aventurer un peu plus loin et de pousser la deuxième porte fermée, elle serait tombée sur la salle de bain. Prévue à la base pour toute la famille, elle aussi privatisée par Clochette et à l’intérieur de laquelle elle avait fait quelques travaux. Sa mère s’était sans doute doutée qu’elle y changeait quelque chose mais s’imaginait certainement qu’elle y avait rajouté une coiffeuse, un miroir et elle s’était même félicitée de voir Clochette si bricoleuse. Si elle avait su. Bricoleuse oui, mais par pour une coiffeuse.

Là aussi des dizaines d’ampoules pharmaceutique, des seringues et aiguilles, une presse à pilule importée d’un autre état, des tubes à essai par dizaines, des becs bunsen, des béchers & erlenmeyers, du matériel de chimiste, et du matériel de qualité. Et surtout : des kilos de poudre : cocaïne, amphétamines cannabis de synthèse, kétamine et même une mini serre dans laquelle poussaient des plantes venues d’Amérique du Sud ou d’Asie : cannabis, salvia divinorium, khat, datura et champignons en tout genre, un véritable laboratoire complet et fonctionnel. Infirmière à domicile, la mère de Clochette s’était bien demandé un jour si elle n’était pas un peu trop tête en l’air à oublier sans arrêt son matériel ou à ne jamais en prendre assez, si elle avait su les raisons de sa disparition.

Et puis la dernière porte fermée de l’étage : la chambre de Clochette. Ou plutôt sa tanière, l’antre de tous ses secrets. Un grand lit deux place, son ordinateur et un écran secondaire plus grand pour regarder des films et son armoire remplie de vêtements qui auraient tué sa mère sur le coup si elle avait appris leur existence. Clochette n’était pas portée sur son apparence du tout, plutôt petite, frêle, sans forme, pas beaucoup de seins et des hanches fines, on lui donnait souvent moins que son âge. Et pourtant c’était toute une collection de lingerie sexy qu’on pouvait trouver dans ses tiroirs. Des choses trop précautionneusement pliées pour leur usage. Des choses qu’on aurait eu envie d’arracher et de jeter dans un coin. Mais Clochette, elle n’était pas comme ça. Beaucoup trop hautaine, beaucoup trop méprisante, Clochette elle n’était pas une fille facile bonne qu’à ouvrir les cuisses. D’ailleurs, elle en voyait souvent à son boulot, bossant depuis un an au Purple H pour le compte du maître des lieux, lui fournissant de la drogue en même temps que ses services, elle avait tout le loisir d’observer les filles se déhancher, parfois nue, parfois juste très peu vêtues. Et elle en riait. Elle riait devant ses filles qui avaient perdu toute dignité à se trémousser pour les beaux yeux du tatoué parce qu’elles jouaient leur vie sur la scène où à rebondir sur les queues des riches qu’elle voyait défiler qui se vantaient tous ou presque à elle de réaliser des chiffres d’affaires à 6 0, tous bandés comme des paons, trempés de sueur et de fierté qui avalaient les shots qu’elle leur servait et qu’ils payaient sans même y faire attention tellement l’argent était le dernier de leurs soucis. Parfois, elle faisait exprès de les couper, quand ils étaient de toute façon trop arrachés pour sentir l’alcool, parce qu’elle était efficace Clochette, parce qu’elle avait compris comment ils marchaient les hommes. Parce que Clochette, en réalité, elle se foutait d’eux.


Clochette, elle était amoureuse de la puissance, la vraie. Celle qui faisait que des hommes quatre fois plus âgés qu’elle se retournaient sur son passage. Parce qu’elle avait cette aura puissante, ce visage relevé, toujours hautain et toujours méprisant. Une resting bitch face constante. Elle était inaccessible. Pourtant, il y avait bien des moments où elle paraissait presque approchable, quelques rares moments où elle n’avait pas l’air d’une lionne prête à arracher la gorge de quiconque s’approchait trop d’elle, mais ces instants se comptaient en secondes et sur les doigts de la main et quelques rares privilégiés pouvaient se targuer de l’avoir vue comme elle était vraiment. Une enfant, une enfant qui voulait croquer la vie, danser jusqu’à en avoir mal aux pieds, fuir, loin d’ici, dans la voiture de ses parents qu’elle n’aurait même pas eu à voler, pour aller admirer un lever de soleil, n’importe quand, n’importe où.

Elle a l'air charmante cette petite ! Tu connais la maison maintenant, rebienvenue et faites-nous rêver !

Ca y est, tu fais enfin partie des nôtres ! Avant toute chose vérifie que ton personnage est bien inscrit dans les différents répertoires ; une erreur est très vite arrivée. Une fois cela fait, tu peux aller poster ta fiche de liens, ton téléphone et ton instagram pour qu'on soit au courant de tout ! C'est tout bon, tu te lances en rp ? Alors n'hésite pas à vérifier le répertoire des rps libres, comme ça tu t'intègres tout de suite ! Et si t'aimes le risque, pense à ta boîte aux lettres A bientôt en jeu, ou sur la CB