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Ven 29 Jan - 2:21

20 décembre 2020 à 9h00 | Appartement d'Elias

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Eve & Elias

Mon corps semble meurtris. Une nuit à boire, à danser. Une nuit à fêter, sans client dans les cuisses. Sans baise que je ne voudrais pas. Je tournais sur moi-même, cette robe noire qui moulait mon physique. Ma blondeur qui glissait doucement le long de mes épaules. J’étais seule, sans amie, sans âme qui m’accompagnait. Je savais que je paierai cher le lendemain, parce que j’avais laissé mon portable chez moi. Introuvable, intouchable. Je ne voulais qu’une chose. Être libre. Libre de faire mes choix, libre de ne pas devoir baisser ma culotte pour le plaisir d’un autre que le mien. Je tournais encore, alors que je sirotais mon verre, puis sans faire attention, je le percutais. Un mur de brique, de roch. Le coeur battant, je me rendis compte que j’avais échappé le contenu de mon verre sur sa chemise. «Pardon...» Mes ambrés qui se posèrent dans les siennes, je mordis ma lèvre par réflexe. Il était charmant, charmeur. Il dégageait un sex appeal qui me rendait folle… Pas le même genre de sexappeal que mes clients, non. Je ramenais la paille de mon verre à ma bouche, pour la mordiller. «Je t’offre un verre si tu veux...» Je souris faiblement, avant de me rendre vers le bar, doucement, roulant des hanches pour accentuer mon charme. Diablesse, féline.

Le reste de la soirée se passa trop vite. L’alcool coulait à flot, la tentation grimpait rapidement. Les regards, électrisant. Le toucher de ses doigts sur ma peau, mon corps qui ondulait contre le sien. Sa chaleur, la mienne. Tout était propice pour ce genre de moment. Mes lèvres trouvèrent les siennes, ma langue caressa la sienne avec avidité. L’envie de me faire posséder, complètement consentante. «Tu me ramènes… Je vis au Square...» La réponse m’étonna. Lui aussi… Je reviens cueillir un dernier baiser avant de le suivre docilement. Main dans la main, nous marchions vers sa voiture. J’osa un sourcil. «Jolie bagnole.» J’en avais vu plusieurs. Je connaissais ce genre de monde. Trop amoureux de leur voiture pour s’engager réellement. Je me posais sur la banquette avant de le laisser conduire… Dès que nous fûmes au Square, je m’empressais de me coller à lui, comme pour me cacher des gens. «On va chez toi? Ma coloc a son mec ce soir… Elle n'aimera pas...» Faux, je n’avais pas de coloc, mais je n’avais aucunement envie de le ramener à la maison.

Nos corps se retrouvèrent collés assez rapidement. Comme si ce feu qui brûlait dans nos entrailles avait besoin de rester alimenté. Mes soupirs, son souffle, douce musique à mes oreilles. Ça ne prit pas de temps que les morceaux de vêtements tombèrent. Son corps souleva le mien avec aisance. J’étais bien. Légère, consentante. Il me possédait, je lui appartenait pour cette nuit… J’aurais pu réveiller les voisins si j’en avais réellement eu le désir… Mais chacun de mes soupirs n'étaient que pour lui… Nos corps finirent par atteindre leur apogée, trouvant les bras de Morphée, alors que je me blottissais contre lui. Ce fut les rayons du soleil qui me tirèrent hors du lit. Doucement, je repris mes sous-vêtements. Une photo de lui, avec une gamine, reposait sur le bureau. Je souris, prenant le cadre entre mes mains avant de froncer les sourcils. J’eus un haut le cœur.

Une vision d’horreur. L’uniforme de police, le badge. J’échappais le cadre dont la vitre éclata sur le plancher. «Merde...» Je me penchais pour venir ramasser les débris, avant de sentir un des morceaux de verres, entaillés mon pouce. «Aie!» J’attrapais le premier morceau de vêtement que je vis, aka son chandail et vient faire une pression sur mon doigt. Mon cœur tambourinait. J’avais passé la soirée à lui parler de ma vie. Merde! Quelle idiote! À lui parler de prostitution, de drogue… Quelle conne! Mon palpitant se mit à tambouriner. Je le vis s’étirer un peu. Je devais partir. Restant accroupis, je pris ma robe et mes chaussures. Rapidement, je me redressais, prête à sortir, mais je l’entendis me saluer… Fronçant le nez, je me retournais vers lui. Aussi beau de jour que de nuit. «Hum… Bon matin… J’ai accrocher le cadre… Je… Je cherchais un balais...» Dans quel merde je m’étais foutu?



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Sam 30 Jan - 15:49

20 décembre 2020 à 9h00 | Appartement d'Elias

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Eve & Elias

Depuis que je suis gosse j'ai le sommeil léger. Le moindre petit bruit me fait ouvrir les yeux... et mon passage par la case armée n'a pas arranger les choses. Non c'est plutôt le contraire puisque maintenant mes nuits sont encore plus courtes qu'à l'époque. Plus courtes et nettement moins agréables... alors lorsque ma partenaire du soir bouger discrètement pour quitter le lit, je n'ai aucun mal à le remarquer. Pourtant je ne réagis pas, préférant garder les yeux clos et laisser la demoiselle faire sa petite vie. Avec un peu de chance elle va prendre ses affaires et rapidement quitter l'appartement, nous empêchant ainsi d'avoir une discussion sur cette nuit qu'elle regrette peut-être. De mon côté, c'est simple, je suis incapable de mettre une émotion sur tout ça. Si j'ai pris du plaisir ? D'après mes souvenirs oui, aucun doute là-dessus. Maintenant savoir pourquoi j'ai craqué et si je le regrette, c'est une autre histoire et je n'ai clairement pas envie de me prendre la tête avec ça de si bonne heure. En fait non, je n'ai pas envie de me prendre la tête tout court, alors j'espère que la demoiselle que j'ai entraîné jusqu'ici la nuit dernière n'a pas envie de s'embêter non plus. Malheureusement, le temps qu'elle prend pour sortir de la pièce me laisse croire le contraire. Qu'est-ce qu'elle est en train de faire ? Elle ne me regarde pas dormir au-moins ? Pendant quelques secondes, toutes sortes de pensées débiles viennent se balader dans ma tête. Avant de toutes disparaître lorsqu'un bruit de verre m'oblige à ouvrir les yeux. Sourcils froncés, je fixe le plafond pendant quelques courtes secondes puis baisse la tête pour chercher la jeune femme du regard. Il ne me faut bien sûr pas longtemps pour la repérer et encore moins pour comprendre ce qui vient de se passer.

« Salut... » Lançai-je simplement alors que j'écarte le drap et commence à me redresser. Assis dans le lit, je passe une main sur mon visage histoire de me réveiller et porte une nouvelle fois mon attention sur la blonde.

« C'est bon, je vais m'en occuper. »

Mais avant ça, je prends le temps de tendre les bras en direction du plafond, puis sur les côtés, faisant craquer mon corps à plusieurs reprises. Pour finalement dégager complètement le drap et quitter le lit. Sans surprise, je suis complètement nu et même si être dans cette tenue devant la fille que je viens de baiser ne me dérange pas. Je récupère rapidement mon boxer que j'enfile tout en essayant de m'habituer à la lumière du soleil qui a fait son apparition dans la chambre. Quelle heure est-il ? Voilà que cette question se fait soudainement une place dans un coin de ma tête. Tandis que je m'approche de la petite blonde et du cadre qui se trouve encore sur le sol. En silence, je me baisse pour ramasser celui-ci et le fixe pendant une poignée de secondes, pour ensuite le reposer sur le meuble. « Ça va toi ? » Question plutôt idiote puisque je repère le doigt que la petite blonde cherche à compresser pour empêcher le sang de couler. « La salle de bain est au bout du couloir. Tu trouvera tout ce qu'il faut pour te nettoyer. » Autant éviter qu'elle recommence à se couper... j'ai pas franchement envie de jouer au médecin alors que je viens tout juste d'ouvrir les yeux. Sans même attendre une véritable réponse, je contourne la demoiselle et marche jusqu'au placard qui se trouve un peu plus loin pour y récupérer le balais et la pelle. Même si je connais à peine cette gonzesse... elle à le mérite de m'offrir un réveil assez original ! Bien que j'aurai préféré ne pas le vivre et me réveiller aussi tranquillement que d'habitude. M'enfin, c'est toujours mieux que les cauchemars non ?

De retour dans la chambre, je ramasse rapidement les bouts de verres qui traîne un peu partout et file balancer tout ça dans la poubelle... profitant de mon passage par la cuisine pour mettre en route la machine à café.



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Sam 30 Jan - 17:33

20 décembre 2020 à 9h00 | Appartement d'Elias

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Eve & Elias

J’avais envie de prendre mes jambes à mon cou et fuir… Pourtant, j’en étais incapable, comme clouer sur place. J’avais fait volte-face, afin de lui répondre. Ce corps découpé au couteau me fit déglutir. D’envie, pas de dégoût. Je viens me mordre la lèvre, alors qu’il se levait, nu. Seigneur, pourquoi? Je fis un pas pour reculer, essayant de mettre une barrière psychologique entre la merveilleuse nuit que j’avais passé et le fait qu’il était un putain de flic. Je finis par hocher la tête avant de me rendre vers la salle de bain. Je poussais la porte avec mon dos, tenant toujours mon pouce afin d’éviter que ça ne saigne plus. D’un coup de coude habile, j’ouvris le robinet, mettant la plaie sous l’eau. Je retiens un juron avant de relever la tête. Je croisais mon regard dans la glace. J’avais les joues encore rouges de la veille, les cheveux en pagaille, le regard brillant d’une femme qui avait eut un orgasme satisfaisant. Je finis par couper l’eau, fixant le sang qui s’échappait doucement de la plaie. J’eus comme un moment d’angoisse. Les jambes molles, un coup de chaleur. Je détestais voir mon propre sang. Me tenant contre le lavabo, je reposais mon regard sur la glace, essayant de me concentrer sur autre chose. Me bottant le cul mentalemet, j’entrepris de fouiller dans les armoires pour trouver des bandages. Bandage mit en place, j’ouvris le petit cabinet sous l’évier, cherchant de quoi nettoyer le lavabo qui avait pris une teinte rouge. Je n’allais tout de même pas lui donner la chance de trouver mon ADN. Oui, je venais de me mettre en mode parano. Il était un putain de flic et moi, j’étais une prostituée. L’un des plus vieux métiers du monde, mais aussi un des plus illégaux.

Après quelques minutes, je finis par remettre ma robe de la veille, venant vers la cuisine. Je fixais son dos, tentant de me ramener sur terre. «T’es flic? T’es un putain de flic...» Je sentais l’angoisse me prendre. Cette boule qui se formait dans ma gorge, comme si j’allais vomir mes tripes. J’avais passé la soirée à tout lui dire sur moi. À la limite, il aurait pu penser que c’était une blague, une mauvaise blague, alors que non. Je sentis la pression montée, la chaleur m’avaler encore. La tête qui tournait. Je reculais, collant mon dos contre le mur, cherchant à me ramener à la réalité. L’odeur du café me chatouilla le nez. Je finis par poser mon regard ambré sur lui. Sur ce corps qui me donnait tout aussi chaud. «T’es conscient que t’as baisé avec une prostituée. Non pas que ça me dérange, parce que on va être franc, j’ai pris mon pied et je ne dirais pas non à recommencer… Mais c’est plus… Par principe?» J’avais plein de questions qui se bousculaient dans ma tête.

J’avais l’impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine. Il battait si vite qu’il pouvait certainement l’entendre. Je finis par me passer une main sur le visage. «Dit moi que tu ne pas me passer les menottes...» C’était la pire chose qui pouvait arriver à cet instant. Qu’il me passe les menottes pour autre chose que dans le lit. Clairement, si ça arrivait, mon mac finirait par me donner une correction que je ne serais pas prête à oublier. Cette simple idée me tordit les entrailles. Oh, j’aurais pu user d’Elias pour m’en sortir… Mais ça serait la parole de l’homme contre la mienne. Lui, riche, figure à la limite d’être publique et moi… Moi, celle qui ouvrait les cuisses pour des miséreux dollars, elle qui subissait les coups de butoirs pour rester en vie, sans jamais réellement prendre son pied. J’avais aucune issue. Les chances que je puisse un jour me libérer de cet homme, étaient faibles. Si faible que j’avais fini par abandonner cette idée. Et puis, avais-je réellement cette détermination? Non. C’était un peu ce qui me gardait en vie. Ce qui me rappelait que j’étais encore vivante. J’avais pris l’habitude de cacher ma peine sous des tonnes de maquillage, de vêtements trop sexy pour être légaux.

Je finis par me décoller du mur, m’approchant de lui. Je déglutis avant de fermer les yeux. «Je… Je ne peux pas te demander de remettre en cause ta plaque… Mais je te demande de ne rien faire… Quitte à ce que je me soumette à tes besoins, mais ne tient pas compte de mon métier.» C’était tout moi, ça. Me jeter dans la gueule du loup avant même de connaître ses réelles intentions. J’étais naïve. Sans défense et complètement à la merci de qui voulait bien profiter de ma naïveté. Trop souvent, j’avais courbé l’échine pour répondre aux désirs et aux besoins des autres… Toute ma vie se résumait à ça...

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