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Mar 19 Jan - 0:55
Enfin. Le dernier client avait foutu le camp. Tu avais verrouiller ta porte, espérant que personne d’autre ne débarquerait pour une putain de pipe. Tu t’étais posé sur le rebord de la fenêtre pour fumer une clope avant d’envoyer un sms à Cora… Si votre amitié s'était mal débutée, aujourd’hui, vous étiez assez proche. Le cœur au bord des lèvres, tes sms criaient à l’aide. Heureusement pour toi, elle accepta. Tu sauta donc sous la douche avant de préparer un sac. Pyjama, linge de rechange, des films nuls, un sac de pop corn, quelques friandises, puis tu partis. Ton coeur tambourinait dans ta poitrine. Tu voulais qu’une chose. Ne pas croiser Marion, ni personne d'autre. Tu ne voulais surtout pas te croiser qui que se soit. Tu choisis donc d'opter pour l’escalier. Autant faire un peu de cardio. Tu t’arrêtas au beau milieu du chemin. La crise de panique qui manqua te prendre.Assise dans l’escalier, tu laissas toute les larmes sortir de ton corps avant d’envoyer un sms à Kip. T’avais besoin qu’il te rassure. Qu’il soit doux avec toi, comme à toutes les autres fois. Du moment que ton corps cessa de hurler ses craintes, tu repris le chemin de l’appartement de Cora. Tu te sentais bien quand tu étais chez elle… Oh, tu aurais pu lui proposer une colocation, mais tu ne pouvais pas. Non. Parce que tu étais la pute de service d’un autre… Que ton appartement, c’était un vrai moulin. Il n’y avait pas aucun recoin qui ne sentait pas le sexe. Aucun. Même ton plan de travail avait reçu la visite de ton corps et ce à multiples reprises. Il n’y avait plus grand endroit de vierge… Ni dans ton appartement, ni sur toi. Bref… Tu gravis les dernières marches avant d’ouvrir la porte et de regarder les numéros sur les portes. Ton regard croisa quelques gens, mais sans plus. Tes jointures se posèrent sur la porte avant que tu n’ouvres. «C’est moi! C’est Eve!» Comme si tu avais vraiment besoin de mentionner ton nom. Tu repousses tes baskets du bout du pied avant d’avancer dans l’appart, trouvant Cora sur le canapé. Ton corps se laissa tomber près d’elle, avant que tu ne viennes te blottir contre elle. «Réveille moi quand toute ma vie de merde sera loin derrière, ok?» Tu fermes tes yeux, avant de soupirer. T’avais besoin d’elle. Besoin qu’elle te secoue un peu, qu’elle te rappelle que t’étais plus qu’un cul avant. Que tu étais quelqu’un, avec des buts, des envies. Tu finis par ouvrir tes prunelles, en les posant dans celles de Cora. «J’Ai amener des sucreries… Et un faux sourire.» Tu pointes ton visage avant de sourire faussement, que pour l'amuser, comme elle te l’avait demandé.
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Jeu 21 Jan - 15:14
C’est pas tous les jours qu’on te contacte quand on a un coup d’blues, Cora, et c’est relativement rare qu’on te contacte tout court, finalement. Généralement, les autres savent bien que t’es pas le genre à faire dans la charité, et écouter les autres se lamenter d’une vie de désespoir et de désillusions, c’est loin d’être ton dada. Pourtant, lorsqu’Eve t’envoie un message, tu peux sentir sa détresse dedans, et sûrement qu’on pourrait la sentir à des kilomètres à la ronde, même. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, tu l’as pas envoyer chier, la blonde. Toi même, tu peines parfois à croire qu’elle fasse partie de ta vie en tant que “proche”, que tu la considères réellement. T’es déjà pas du genre à avoir foule de potes, et encore moins de l’être avec une pute. Mais avec Marx, c’est différent. Vous êtes tombés l’une sur l’autre par un pur hasard, et t’as eu l’impression de te voir plusieurs années en arrière, alors que tu ne savais plus quoi faire pour te sortir d’une vie misérable, vouée à l’échec. Et tu t’es dit que si tu avais pu te sortir de l’emprise d’une famille aussi cinglée que celle qu’on t’avait octroyée, elle pouvait bien se sortir de sa situation. Mais c’est pas aussi simple que ça, et tu l’sais bien, dans le fond, même si ça te crève de l’admettre. Et ce soir, tu t’attends encore une fois à devoir la cajoler pour qu’elle se sente mieux, à défaut de pouvoir la secouer avec frénésie pour lui faire entendre raison, pour qu’elle trouve enfin le putain d’courage de mettre un terme à tout ça. C’est pas prêt d’arriver, mais ça t’démange quand même. Merde, quoi. Comment peut-on se satisfaire d’une vie où l’on doit troquer son propre corps en échange de quelques billets? C’est une chose que t’as du mal à concevoir, toi qui a pourtant failli côtoyer ce monde à un moment où tu n’savais même plus qui tu étais. Fort heureusement pour toi, le peu de dignité qu’il te restait à ce moment t’a convaincu que tu valais mieux que ça, même si ce mieux se révélait être serveuse et parfois danseuse. Tu préfères toujours ça que d’te faire allumer l'entrejambe par des vieux pervers.
Il lui faut du temps avant de débarquer à l’appartement, et lorsque c’est le cas, tu termines à peine de mettre en place la table basse où trônent de nombreux paquets en tout genre. Gâteaux sucrés comme salés, bonbons, canettes de soda, sachets de weed et cigarettes, c’est un festin à la Turner que tu lui as préparé là. Pas la peine d’aller lui ouvrir la porte, tu t’installes dans le canapé en allumant la télé, et elle arrive rapidement à tes côtés en se blottissant. Tu l’entoures de tes bras fins, pas trop experte dans l’art de réconforter les gens. A sa phrase, tu grinces des dents, plus furieuse que compatissante, mais tu ne dis rien, parce que c’est pas vraiment l’moment de remuer le couteau dans la plaie, de toute façon. Elle se redresse un peu, t’informe qu’elle a apporté des sucreries et un sourire en prime, qu’elle te balance en le forçant. T’as un ricanement en la regardant, et tu secoues la tête en lui rendant tout de même, avant de reprendre un air sérieux. Grave. “J’rigolais pas, Eve. Faut vraiment que tu mettes fin à tout ce merdier,” fais-tu, ne pouvant finalement plus t’en empêcher. “Je sais, je sais… C’est pas si simple, mais merde quoi… Qu’est ce qui pourrait bien t’arriver de pire que de devoir vendre ton cul à des sâoulards?” demandes-tu avec un dégoût même pas un peu dissimulé. De toute manière, ce n’est pas comme si elle ne connaissant pas ton aversion pour ce monde. T’aimerais pouvoir l’aider, Cora, mais seulement faut-il qu’elle veuille l’être.
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Dim 24 Jan - 5:11
À peine t’étais-tu posée sur le canapé de Cora, que tu t’étais blottit dans ses bras. Tu avais besoin de ce genre de réconfort. Ton visage se tourna légèrement, venant se cacher dans la poitrine de Cora. «Oh, je sais… Écoute, j’ai essayé Coco...» Tu soupires avant de te lever puis de tirer sur le collet de ton gilet. Tu ne veux vraiment pas qu’elle ne remarque les marques sur ton cou. Tu essayes de ne pas trop mordre ta lèvre. Ton portable vibra. Ton cœur se serra. Merde… Kip… Décidément, ce n'était pas une belle soirée. Tu finis par balancer ton portable sur l’autre canapé avant de ramener tes jambes contre toi. «Ok… Je vais décidément...» Tu cachas ton visage dans tes mains avant de lâcher un cri de rage. Tu te redresses, avant de faire les 400 pas. «Abandonner, abandonner! C’est la merde! Qu’est ce qui pourrait être pire? Me faire violer! Encore et encore! Et par le mec qui me possède. Par le mec qui paie mon foutu appartement, Cora! C’pas aussi simple! C’pas comme si je voulais que qui arrive, ok?» Tu passas une main dans ta chevelure. Tu avais besoin de te reposer. Besoin de souffler. Tu finis par venir retirer ton pull. T’avais un coup de chaud tout à coup. Tes cervicales violacées, ta lèvre abîmée. Des larmes qui montaient. Tu finis par revenir te poser près d’elle. «J’veux juste… Disparaître… Un moment… Loin de tout ça. Tu crois que l’on pourrait le faire?» Tu soupires avant de reposer ton regard sur elle. T’avais une rage qui grondait dans ton être. Tu fis craquer ta nuque avant de passer une main sur ton visage. Ton palpitant qui menait la danse, tu sentis tes jambes te lâcher. Par chance, tu étais déjà assise. «J’en ai marre… Depuis que j’ai 12 ans… Que je fais ça… Que je me fais baiser par des mecs, sans que ça ne me tente. J’ai jamais… Fait l’amour de façon… Réellement consentante. Sans être droguée, ou alcoolisée… J’aimerais que ça arrive... » Tu soupires encore avant de te laisser tomber sur les jambes de Cora pour glisser ton regard dans celui de ta meilleure amie… Tu parlais, sans arrêt. Comme pour vider ton sac. Celui que tu gardais fermer, que tu ouvrais que par bride pour te laisser croire que tu pouvais être forte. Ton portable vibra de plus en plus. «Fait taire ce son… S’il te plait… il va me rendre complètement folle...» Tu passas ta main sur ton visage avant de venir prendre ton sac et sortir les friandises que tu avais ramener. Tu avais besoin de sucre, besoin d'oublier que tu avais subit une putain d'agression, il y a à peine deux jours, oublier que tu venais de te faire larguer comme une merde... Le coeur en miette, tu engouffras une poignée de sucrerie dans ta bouche, espérant que ça apaiserait un peu tes pensées.
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Lun 8 Fév - 12:22
Tu restes assise, cajolant Eve du mieux que tu peux, vraiment pas habituée à jouer la copine soucieuse et capable d’aider une amie dans le besoin. Tu en as chié toi aussi dans ta vie, et si tu n’avais pas eu un peu d’aide ou un minimum d’amour de la part de quelqu’un d’autre, très certainement que tu ne serais plus de ce monde aujourd’hui. Alors tu la laisses, la blonde, déverser l’amas de tristesse et de colère qu’elle semble se trimballer depuis un moment. Spectatrice de ses états d’âmes, tu restes muette, même si l’envie de crier à ton tour se fait bien ressentir, tu dois te faire violence pour ne pas te lever et la secouer comme on secoue un pommier, parce qu’après tout, t’es pas sa mère et que de toute façon, elle fait bien ce qu’elle veut de son cul, dans le fond. Même si ça te dégoûte. Même si tu ne comprends pas. Puis elle enlève son pull, la jeune femme, et ton regard se bloque. S'assombrit. Tu ne laisses rien paraître d’extérieur, mais ça gronde intérieurement, une rage se déploie et tu peux remarquer ta respiration se faire plus courte, plus dure, les palpitations de ton cœur devenir effrénées, montée en puissance d’une adrénaline que tu ne connais que trop. T’es pas dans la violence, Cora, mais ses marques te ramènent plusieurs années en arrière, alors que tu subissais les coups après un énième élan de rébellion. T’as pas le temps de trop y penser, de te lever ou quoi que ce soit qu’elle revient contre toi, ce qui a le mérite de tempérer un peu tes envies de meurtre. J’veux juste… Disparaître… un moment… Loin de tout ça. Tu crois que l’on pourrait le faire? Et ça te met des idées d’évasion dans le crâne, tu t’imagines partir d’ici quelques jours, pour souffler et oublier. Tu mets un frein à tes idées en pensant à Jules et Romeo, avant de te dire que de toute manière, tu les préviendrais avant de partir, si seulement tu sautais le pas. “Si tu veux qu’on disparaisse… on peut le faire, Eve. Laisses moi une semaine, et on sera à l’autre bout du continent,” fais-tu, songeuse, réfléchissant déjà à une destination. Pas trop près, mais pas trop loin non plus. Parce qu’il ne faut pas croire que tu iras te trimballer les miches à l’autre bout de la planète non plus. Puis elle te parle de sa vie, de son “travail” que tu ne comprendras certainement jamais, de ses espoirs. “Ça pourrait arriver, j’en suis certaine. Il faut simplement avoir assez de couilles pour y mettre un terme.” T’es catégorique, là-dessus. Et tu restes persuadé que les choses pourraient mieux se passer si seulement elle le voulait et qu’elle y mettait du sien. Elle bouge, la blonde, s’installe puis se relève, te demande d’arrêter les vibrations de son téléphone, comme si elle ne pouvait pas le mettre en silencieux toute seule. Tu dis rien, tu t’exécutes en silence pour éteindre ce foutu portable, mais le nom affiché retient ton attention, pique ta curiosité. Kip. Froncement de sourcils, et tu détournes le regard vers Eve, intriguée. “Kip… Davis?” demandes-tu, connaissant déjà la réponse, parce que ce prénom n’est pas non plus courant et qu’ici, il ne doit pas y en avoir des masses. Mais c’est pas tellement le nom qui t’interpelle, c’est le coeur suivi de celui-ci.
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