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aren't we all, sinners? (kira) Empty aren't we all, sinners? (kira)

Mer 13 Jan - 0:11
Ce soir, c’est pas ta tenue habituelle de serveuse qui te sied à la peau, mais bel et bien celle de la danseuse. Le Sinner a vu sa clientèle se réduire depuis un certain temps, et Jon, le patron qui t’a sauvé, voit bien que la concurrence se fait de plus en plus rude par ici. Les rues de Chicago grouille de plusieurs dizaines de bars, restaurants et clubs, et pour les patrons, il est important de fidéliser une clientèle susceptible de revenir plus ou moins souvent. Soit dit, les clients réguliers. Ceux qui se sentent assez bien ici pour établir l’endroit comme une sorte de QG avec leurs amis, pour en parler autour d’eux et faire ainsi un maximum de bouche à oreilles. Mais ça commence à s'essouffler, parce que ça commence à bouger, de l’autre côté, là où il est possible d’allier tous les plaisirs possibles, de faire dans la démesure tout en continuant de se détendre autour d’un verre et d’une chaleureuse compagnie. Alors Jon, il t’a demandé - ou plutôt exigé - d’en faire un peu plus, ce que t’as fait, l’idée de perdre ton premier et seul boulot te rendant nerveuse. En effet, il est inconcevable pour toi que ça finisse par être le cas, parce que le Sinner, il t’a en quelque sorte sauvé alors que tu n’avais rien, que tu n’étais rien. Et jusqu’ici, tu n’te vois pas ailleurs, et encore moins sans tes deux acolytes que tu as justement rencontré ici. T’es pas morose, lorsque tu avances sur la petite estrade, mais tu ne transpires pas la joie non plus. A vrai dire, tu ne cherches pas à dégager quelconque sentiment spécifique, tu te contentes de te laisser aller, en espérant que ça puisse plaire assez aux paires d’yeux daignant se poser sur ta personne pour avoir envie d’en voir plus, et donc, de revenir. Que ce soit pour te voir à nouveau ou simplement consommer, tu t’en fiches, tant qu’ils reviennent. T’es donc parti pour quinze premières minutes, ce qui équivaut environ à trois danses différentes selon le rythme que tu prends et l’inspiration qui te vient. La musique ne fait seulement office que de bruit de fond, le brouhaha turbulent et ambiant du bar prenant le dessus, alors tu fermes les yeux afin de centrer ton attention sur ce qui t’importe, t’imprégnant du rythme. Les pas se forment alors naturellement, sans que tu n’aies besoin de réfléchir plus que de raison. Voilà pourquoi tu fais ça, parce que c’est presque naturel, chez toi. La danse. Cet échappatoire que tu oublies pourtant, que tu ne pratiques plus autant qu’avant en dehors d’ici. A croire que la vie te mange au point de n’plus en profiter pleinement, ou tout du moins correctement. T’es pourtant jeune encore, Cora, et on ne cesse de te le rabâcher, mais tu t’complais apparemment dans ce train train. Minable, ouais. Lorsque tu ouvres à nouveau les yeux, tu t’prends de plein fouet les regards sur toi, que tu n’avais pas sentis jusqu’ici, dont tu n’te souciais pas. Mais le tiens, de regard, il se retrouve crocheté à un autre en particulier. Rageur, tueur. N’importe qui aurait déguerpi, prit la fuite face à de telles pupilles aussi dilatées par ce que tu devines être de la fureur, mais toi -à contrario, tu fonces. Mais pas tête baissée, non, tête bien haute et droite. Tu quittes ta petite scène de fortune pour te diriger d’un pas vif vers le gamin. “C’est un endroit pour les adultes ici, mon chou. J’crois pas que tu ais l’âge légal pour entrer,” lâches-tu, d’une voix pleine de sarcasme. T’es pas trop conne, Cora, tu t’doutes bien de la raison de sa venue, mais c’est franchement pas l’moment, ni l’endroit, pour ça.

@kip davis
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Sam 16 Jan - 23:18
Les mains dans les poches, la capuche du sweat rabattue sur le crâne, tu défilais sous les réverbères qui s'amusaient à allonger et rétrécir ton ombre à chaque pas que t'engageais. La clope allumée entre les lèvres, tu filais, traçais ta route sans jeter le moindre coup d'oeil autour de toi. Même si, parfois, tu levais la tête quelques courtes secondes, à la recherche de l'entête scintillante du Sinner. Ce club de merde dans lequel t'avais jamais mis les pieds. Peut-être qu'une fois ou deux, tout au plus. Loin d'être un habitué, clairement pas une tête qui reviendrait à l'esprit des serveurs. Ce soir, le requin allait se baigner en eaux troubles. Mais si tu t'y rendais, c'était pour une raison bien précise. Parce que jamais de toi-même tu te serais autorisé à passer une soirée au chaud entre les quatre murs du Sinner. Tu préférais clairement procrastiner au Purple ou au Naughty. Deux salles, deux ambiances. Mais tout y était bien plus agréable que n'importe où ailleurs, là-bas. De toute façon, c'est un peu ta maison. Ton terrain de jeu, l'endroit où tu bossais aussi, accessoirement. C'était le repère, le quartier général, le grand luxe, là où ça puait la démesure et le sexe jusqu'à en flinguer les poumons. Où on retrouvait des traces de foutre sur les murs, sur les sièges dans les boxes. Où les chambres qui accueillaient les clients avaient des matelas éclatés, un manque insensé de mobilier et où on trouvait des capotes encore pleines sous les lits. Certains pourraient trouver ça glauque, mais c'est ce qui donnait son charme au Naughty. Le Purple c'était un peu différent, plus propre, plus luxueux encore, moins accessible. N'importe qui ne pouvait pas y mettre le pied et c'est seulement avec quelques billets violets dans les poches que tu pouvais espérer pouvoir y passer au minimum une heure. L'enthousiasme n'était pas le même quand tu te retrouvais devant le Sinner. Là, ce club plus ou moins rival. Tu détaillais l'entrée, jetais un coup d'oeil au vigile à la porte avant d'éclater ton mégot au sol. Un mariole en quête de sa propre sécurité, probablement incapable de pouvoir la gérer dans un club de cette taille, avec autant de monde. Un sourire de sympathie, un peu de politesse, des faux papiers et le tour était joué. Il avait pas cherché plus loin, s'était même pas un peu méfier. La musique à l'intérieur te faisait vibrer les tympans alors que tu t'y trainais ta carcasse à travers le monde. Tu te retrouvais dans l'entrée, débarassé de ta veste et de tes affaires encombrantes. Alors que tes yeux dévièrent vers cette silhouette déjà famillière. Celle qui se balançait et se trémoussait sur le podium. Ça t'arrachais un sourire de la voir en position de faiblesse, Cora. Tu l'observes et l'observe encore donner son show, profiter de son quart d'heure de gloire. Et ton sourire s'étire encore quand son regard croise le tiens. Les sourcils froncés, les pupilles dilatées sous la rage, tu la lâches pas une seconde, déterminé à lui faire comprendre la raison de ta venue. Elle devrait le savoir, elle est pas si bête dans le fond, Cora. Elle a des dettes à payer et t'étais juste venu réclamer ton du. Comme ça avait été convenu, au départ. Tu peux pas t'empêcher d'être étonné quand tu la vois débarquer en furie vers toi. Trop fière pour fuir, la gamine. Au moins, ça te facilitait un peu la tâche. C'était plus simple que de devoir taper un scandale et avoir à lui courir après. « Tu devrais éviter de jouer les grandes filles, tu risques vite d'être délogée, Cora. Tu crois que Jon serait content de savoir que tu t'massacres la gueule à coup de fumette pour paraître plus en forme quand tu viens taffer ici ? J'suis pas sûr que toi non plus tu passeras la porte, s'il l'apprenait. » Tu lui balances à la gueule sans une once de pitié, déterminé à ce que ça fasse tilt, là, dans son cerveau. Tu cherchais pas à discuter bien longtemps, tu détournais légèrement les talons, cherchant du regard celui pour qui elle bossait et rendait ses heures de service. « Mais puisque t'as pas l'air d'avoir ce que je veux... J'pense pas que ce soit utile d'éterniser la conversation. » Tu lui balançais un clin d'oeil, clairement dans la provocation et le défi. Elle avait beau être plus vieille, plus fière que toi, elle en restait pas moins naïve et dupe, parfois.

@cora turner
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Mar 2 Fév - 16:02
Vos regards s’entrechoquent et ne se quittent pas, se livrant une bataille silencieuse jusqu’à ce qu’il prenne la parole à son tour, te menaçant d’aller parler à Jon, qu’il semble connaître à ta stupéfaction. Tu fronces les sourcils, plus dérangé par le fait qu’il soit aussi à l’aise avec le fait d’aller parler à ton patron que par ce qu’il compte lui dire. Il faut le temps, avant que ça ne monte à ton cerveau parfois au ralenti, et une fois fait, c’est un sourire narquois qui étire tes lèvres dans un premier temps, avant que tu n’te mettes à lui ricaner au nez. Venait-il de te menacer d’aller voir Jon pour lui énumérer ta passion pour la marie-jeanne? Tu lui fais les gros yeux, reprenant ton sérieux alors que ses pupilles continuent de lancer des éclairs en regardant autour de vous. Il te provoque, clairement, et tu te fais violence pour ne pas lui foncer dedans dans le but de lui faire ravaler son clin d’oeil et son air supérieur. “Attends… tu crois que Jon est aveugle, ou quoi?” demandes-tu en croisant les bras contre ta poitrine. A son instar, tu dérives les yeux vers le bar, puis vers la porte où trône l’insigne privé désignant le couloir menant aux vestiaires ainsi qu’au bureau du grand chef. “Tu peux y aller, si ça t’amuse. Mais j’suis pas sûr qu’il appréciera qu’on vienne le faire chier…” Tu marques un arrêt sans terminer ta phrase, te rapproche de lui en penchant la tête sur le côté, une moue collée au visage. Une fois la distance suffisamment resserrée, tu reprends. “Pour quelque chose qu’il sait déjà.” Parce que c’est pas un secret ici, et il faudrait être le dernier des cons pour ne pas se rendre compte que tu consommais. T’as déjà eu à faire aux remontrances du supérieur lorsqu’il l’a appris la première fois, mais ça ne t’a pourtant pas empêché de revenir maintes et maintes fois le crâne complètement défoncé, sans que ça ne t’empêche pour autant de faire ton travail correctement ; voire même mieux parfois. Ça te fait doucement sourire, et tu n’oublies pas la raison de sa venue, alors tu redeviens sérieuse. “Je vais te payer, Davis. Mais là, tu vas devoir attendre que je finisse la soirée,” railles-tu, parce qu’à l’heure actuelle, t’es pas en position de pouvoir laisser ton travail simplement pour lui donner de l’argent, que tu n’as d’ailleurs même pas sur toi. C’est bien de notoriété public, Cora, que tu laisses les dettes s’accumuler autour de toi sans penser à les payer jusqu’à ce qu’on vienne te faire un tour de force comme ce soir.

@kip davis
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Lun 8 Fév - 18:02

Trop fier pour baisser les yeux, trop en rage pour laisser croire à une certaine faiblesse. Elle pourrait foutre les boules à n'importe qui, Cora, avec ses gros yeux ronds laissant croire à une certaine colère. La tarée du Square, ça lui collait presque trop bien à la peau. Encore plus quand elle venait en trombe dans ta direction, t'arrachant un sourire moqueur, comme à ton habitude. Elle pensait pouvoir impressionner qui, avec ses grands airs de cinglée ? Tu la toises, la détaillant de la tête au pied, remettant indirectement en doute sa crédibilité. La facilité c'était de la menacer, de faire croire que tu pouvais faire tomber tout son beau petit monde. Mais t'avais posé le doigt au mauvais endroit, t'avais clairement vu faux. Tu te doutais bien quand même qu'il fallait autre chose pour la faire flancher, Cora. Autre chose que des menaces bidons, des promesses de destruction. « Ouais, peut-être qu'il sait pour la fumette. » Tu te pinçais les lèvres, hésitant. Ta main se fourrant dans la poche de ta veste, y sortant un petit pochon que t'avais gardé bien soigneusement jusque là. « Mais tu sais, y'a bien d'autres choses que j'pourrais lui déballer qui te mettraient dans une position de faiblesse... » T'étais capable de tout. Capable de tirer sur n'importe quelle ficelle, quelles soient réelles ou superficielles. De mentir pour parvenir à ses fins. Manipulateur hors pairs, grand con au sourire de gosse. Gamin prétentieux qui avait besoin d'avoir tout ce dont il avait envie et quand il en avait envie surtout. Tu finis par secouer le pochon sous son nez avant de l'ouvrir, une forte odeur s'en dégageant. L'herbe déjà prête à être consommée sur place. Tu t'éloignes d'elle doucement, te laissant retomber lourdement sur l'une des banquettes abîmée dans un coin du club. « Tu sais, j'ai toute la soirée devant moi. Et si j'ai pas mon argent ce soir, ça risque de compliquer les choses. » Tes bras finirent par encadrer le dessus de la banquette, tandis que tu penchais la tête sur le côté, lui adressant un nouveau regard, plus insistant. L'argent. C'était la seule raison du pourquoi t'étais venu. L'idée en elle-même ne t'aurais jamais traversé l'esprit, sinon. En deux en trois mouvements, tu finissais par sortir de tes poches de quoi rouler ton joint. Sans grande politesse, sans vraiment faire attention au monde qui passait devant ton nez. Même si Jon pouvait finir par te tomber dessus, t'en mettre plein la gueule parce que c'est pas quelque chose de correct, encore moins quelque chose à faire dans son établissement. Tu savais déjà comment ça finirait; tu le couvrirais d'un sourire plein d'innocence en jetant la faute sur Cora. Après tout, elle était la seule fautive de tout ce bordel. « Ce serait con, quand même, que j'puisse plus te fournir à cause de ça. » Tu te penchais légèrement en avant, ne prenant même pas la peine de baisser le ton, de te faire discret. Tes yeux rivés sur tes mains, concentré. « En plus j'aurais voulu te faire goûter un nouveau truc. » De l'herbe que t'avais préparée toi, en l'occurrence. Plus pure, qui tape mieux et qui embrume un peu plus le cerveau que la normale. Ton regard accrochait le sien alors que tu finissais de ton joint, l'objet de tes convoitises, d'un coup de langue maîtrisé et habitué.
@cora turner
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Mer 10 Fév - 13:31
Il a les iris assassines lorsqu’il te regarde et la voix tranchante lorsqu’il te parle, et au travers d’une pensée furtive, il te rappelle un fantôme du passé, auquel tu te serais donné sans un soupçon d’hésitation pour qu’il te fasse payer ta dette sans ménagement. Éclair sombre qui traverse tes pupilles, et tu fermes les yeux un instant pour te concentrer à nouveau. Avec Kip, c’est une autre histoire. Fût un temps où les choses se seraient très certainement mieux passées entre vous, mais votre relation plutôt amicale s’était dégradée au fil des semaines, lorsque tu avais appris qu’il travaillait avec Marion Marshall, l’ennemi numéro un de ta vie. C’est donc devenu tendu, bien que le contact soit toujours tout de même resté entre vous, parce que Kip, c’est le seul à te refourguer de la vraie bonne qualité. Et que bien malgré ton dégoût pour les fameux H, t’es pas prête à le laisser filer. Même si ton être entier te crie de laisser tomber, d’aller voir ailleurs. Même si au son de sa voix, t’as des envies de meurtre qui te démangent les doigts, qui se décuplent lorsqu’il te fourre un sachet sous le nez dont l’odeur te ferait presque perdre la tête. Ses paroles s’imprègnent dans ton cerveau, et un coup d’oeil à ta montre indique qu’il te reste encore deux bonnes heures avant de pouvoir partir et d’être tranquille. Ou presque. Pieds qui tapent frénétiquement contre le sol, une nouvelle montée de rage qui se diffuse dans le sang, et c’est ta main qui finit par frapper contre la table dans un bruit sourd, mais étouffé par le brouhaha ambiant. Tu peux sentir le regard de quelques personnes s’attarder sur vous, et tu lances un coup d’oeil rapide à Romeo, posté à l’entrée, pour lui faire comprendre que tout allait bien et que tu avais la situation en main. Ton attention revient se poser sur le Davis, et plutôt que de prendre sa tête de petit con prétentieux pour la claquer contre la table dans un mouvement impulsif, tu te redresses. “Faut que j’te le dise en quelle langue que tu vas l’avoir ce soir?” grognes-tu, exaspérée, l’impression d’être traquée. “Désolé, j’parle pas la langue des connards suffisants,” ajours-tu avec un rire sarcastique, essayant tant bien que mal de ne pas craquer en le voyant faire son satané joint, en l’écoutant te pondre des menaces que tu n’entends ce soir que d’une oreille. Tu ne veux pas le laisser paraître, mais dans le fond, t’es pas prête à le laisser passer, beaucoup trop satisfaite de ce qu’il peut te fournir sans que tu n’ais à aller à l’autre bout de la ville. Encore moins lorsqu’il te nargue avec quelque chose de nouveau. Tu fulmines, tournes les talons et te diriges vers le comptoir, où tu demandes un verre d’eau au sirop de thé pêche. “Fais en sorte que ça ressemble à un verre de whisky, s’il te plaît.” La barmaid te lance un regard interloqué, et trop étonnée pour te demander quoi que ce soit, s’exécute. La brune pose le verre, et à peine a-t-elle le temps d’y ajouter un glaçon que tu l’attrapes pour le rapporter au gosse. “Tiens, c’est moi qui offre, le temps que tu attendes,” lances-tu en lui posant le verre, tournant les talons pour retourner à tes occupations premières, un sourire satisfait collé à la gueule.

@kip davis
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